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Well !

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5 juin 2011

Groupe de Nantes Power : Sidony Box

Après le fameux groupe de Nantes du siècle passé (voir ici et ), voici le nouveau groupe de Nantes. LE Groupe de Nantes. Sidony Box. Un "power jazz trio" fabuleux, trois jeunes types extrémement talentueux, Manuel Adnot à la guitare, Elie Dalibert au saxophone alto et Arthur Narcy à la batterie. Un son de groupe énorme, des compositions magnifiques (Girafe, Ultimate Pop Song, Tetsuo et Bloc Party, pour ne citer que ces quatre-là). Leur musique est jouissive. Du Jazz, du Métal, de la musique actuelle improvisée... ils se moquent des étiquettes et ont bien raison ! Ils jouent, chaque concert est une prise de risque, et ils ont un tel plaisir à jouer ensemble qu'on ressort enchanté, secoué aussi parce qu'ils donnent tout, de chacune de leur prestation !

Deux prix les ont récompensés l'an passé, le Tremplin Jazz à Vienne et L'AFIJMA. Après un premier album éponyme paru chez Yolk en début d'année, est sorti il y a quelques semaines le second, Pink Paradise (Naïve). Si vous n'avez pas encore ces deux galettes dans vos discothèques, foncez !

Parce qu'il faut absolument les voir en concert, leur myspace, avec toutes les dates à venir : http://www.myspace.com/sidonybox

Et pour terminer de vous convaincre, prenez-en plein les oreillles grâce à Arte Live Web, qui a mis en ligne deux sessions des Sidony Box.

 

Edition du message le lendemain de sa mise en ligne.

Je suis tombé sur ce compte-rendu du concert de Berlin (ici), où un plumitif prouve encore une fois l'inutilité de sa profession. Je souligne la phrase qui devrait lui valoir une condamnation à ne plus écouter que les merdes de la téléréalité jusqu'à la fin de ses jours :

Sidony Box, au premier abord, c’est de l’énergie à l’état pur. Puis progressivement se dévoilent des éléments lyriques qui s’expriment essentiellement par la voix de l’alto d’Elie Dalibert mais aussi à travers les tourneries mélodico rythmiques de la guitare de Manuel Adnot. On reste certes dans une esthétique très jeune et très rock qui tend assez vite à trouver ses limites au niveau des compositions et de l’improvisation, mais il y a là de belles promesses et on suivra avec intérêt l’évolution de ce groupe nantais qui, pour son premier concert hors de France a objectivement produit beaucoup d’effet.

"Limites au niveau de la composition et de l'improvisation" : on se demande tout simplement s'il a seulement écouté le concert dont il parle !!!

"Une esthétique très jeune et très rock" :  Esthétique très rock : festival de Jazz, donc faut pas non plus pousser pépé dans les orties les jeunes, hein ! Esthétique très rock : s'il avait seulement pris le temps d'écouter ou de lire les interviews des Sidony Box, il comprendrait immédiatement l'imbécilité d'une telle remarque. Quant au coup bien paternaliste du "très jeune", il est d'autant plus ridicule que bien des jazzeux devraient envier la maturité et la nouveauté du son des Nantais !!

Quand des musiciens expriment autant d'émotion que celle du final de Girafe (le morceau autour de la 30e minute), on n'écrit pas ce genre d'anneries. Quand une composition est belle à en pleurer, on remercie ces trois mecs de faire ce qu'ils font, et on se tait. Voilà.

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10 février 2010

Céline acteur

Un téléspectateur du Cinéma de Minuit (France 3) à enfin retrouvé - par hasard - le film où Louis-Ferdinand Céline apparaît quelques secondes. L'histoire avait bien retenu que l'auteur de Mort à crédit avait joué dans un film, durant l'entre-deux guerres, mais jamais le film n'avait été identifié. C'est désormais chose faite - l'information a même été confirmée par le très officiel Bulletin Célinien. Il s'agit de Tovaritch de Jacques Deval, ami de Céline, acteur et auteur de théâtre qui réalisa également trois films, dont celui où Céline apparaît - film qui est d'ailleurs une adaptation de sa pièce du même nom. Deval accueillit Céline à Beverly Hills lorsque celui-ci, en 1934, tenta de reconquérir le cœur d'Elizabeth Craig, la dédicataire de Voyage au bout de la nuit. Ces quelques secondes constituent l'unique séquence filmée connue de Céline avant le deuxième conflit mondial (l'article de Jérôme Dupuis sur le site de L'Express qui révèle l'information)



 

21 janvier 2010

Les Œuvres complètes du second Jack

Jacques Rigaut m'accompagne depuis quelques temps déjà. L'un des trois "suicidés de la société" version Christian Bourgois/Eric Losfeld, dans le recueil paru chez 10/18 dans les années 70 qui reprend ce titre d'Antonin Artaud. D'ailleurs, des trois, seul Rigaut s'est réellement suicidé, en 1929. D'une balle en plein cœur.
Je lis petit à petit ses Écrits, parus en 1970 chez Gallimard, grâce au travail de Martin Kay. Disparu il y a quelques années, Martin Kay avait néanmoins trouver un successeur en la personne de Jean-Luc Bitton, qui tient cet excellent - c'est même plus qu'excellent, c'est une pépite - blog sur la biographie de Rigaut qu'il rédige en ce moment même.
Au fil de ses recherches, J.-L. Bitton a découvert plusieurs lettres inédites qui avait échappé à Martin Kay, dont une série de lettres au peintre Jacques-Émile Blanche. Il en a donné une édition dans le n° 571 de la Nouvelle Revue Française (voir ici), que j'ai enfin consulté avant-hier.
Il faut lire les deux dernières lettres, datant de 1929. Elles sont terrifiantes.
"Je préférerais vivre, mais je fais ce que je peux. Les matinées passent aisément, c'est à quatre heures que commence l'idée fixe. A vous." (extrait d'une lettre à Jacques-Émile Blanche, mai 1929)
J'ai finalement photocopié les pages de ces lettres à Blanche et en ai réalisé une édition-maison. Ainsi ai-je enfin les Œuvres complètes de Lord Patchogue dans ma bibliothèque.

pagesdetitres

lettres

tranches

11 janvier 2010

"Live in Hamburg" album jazz de la décennie

Le London Times a élu l'album d'Esbjörn Svensson Trio "Live in Hamburg" album jazz de la décennie.

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Un internaute a par ailleurs mis en ligne l'intégral du live a Timisoara. A écouter absolument !!

11 décembre 2009

La Barbarie

La dimension prophétique du travail de Michel Henry est de plus en plus flagrante, mais il n'est toujours cité par personne. Nouveau sujet où il devrait servir de bréviaire aux contradicteurs : "l'optionnalisation" de l'histoire-géographie en terminale S. Dans La Barbarie, ouvrage paru en 1987 chez Grasset, Henry développe un dernier chapitre consacré à "La mort de l'Université". Une fois de plus, tout y est pour comprendre ce qui arrive et, surtout, pour dépasser une analyse superficielle, celle que proposent médias et partisans des deux ou trois positions adoptée dans le débat : soit pour, soit contre, ou bien dépasser la question du quantitatif - combien d'heures ? - pour celle du qualitatif - quels programmes enseignés ?.

Barbarie


La présentation générale de l'ouvrage sur le site www.michelhenry.fr.

Quelques extraits les plus en liens avec le débat sur l'histoire-géographie, issus du chapitre "La mort de l'Université" :

Préparer à un métier, rendre possible l'insertion d'un individu dans la société revêt des sens bien différents selon le type de société auquel on a affaire, selon qu'il s'agit d'une société proprement économique, obéissant à une téléologie économique, ou technicienne. L'insertion économique par exemple suppose l'actualisation de certaines potentialités de l'individu tandis qu'elle est indifférente à son développement général. Elle peut même s'y opposer s'il est besoin d'une main-d'œuvre non qualifiée. On ne peut donc tenir la finalité économique comme suffisante et valable en soi. Construire l'Université sur elle, c'est en limiter terriblement le champ ou la vocation et, si celle-ci est la culture, c'est proprement la détruire. (p. 213) [...] Élimination de la culture et et abaissement du milieu universitaire se donne la main quand, sous l'égide du sociologisme et sous le titre de "réalité sociale" à laquelle les élèves doivent être préparés, la banalité quotidienne, les comportements ordinaires, les fantasmes rudimentaires, le langage des médias ou des analphabètes sont devenus la norme, et cela même qu'il s'agit d'enseigner (p. 237) [...] Car la vérité concrète de tout ce mouvement peut se résumer ainsi : le pouvoir intellectuel et spirituel traditionnellement assumé par ceux qui, accomplissant en eux le grand mouvement d'auto-accroissement de la vie, se donnaient pour tâche de le transmettre à d'autres en une répétition possible - ce pouvoir a été arraché aux clercs et aux intellectuels par de nouveaux maîtres qui sont les serviteurs aveugles de l'univers de la technique et des médias - par les journalistes et par les hommes politiques. (p. 239).

Une interview de Michel Henry lors de la sortie de La Barbarie dans le volume d'Entretiens paru chez Sulliver, en partie en ligne sur googlebooks.

Ce texte a été réédité en 2000 aux PUF. Pour l'occasion, Henry avait écrit une nouvelle préface.

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6 novembre 2009

La génétique et l'économie...

Ce matin, réveil avec la matinale de France Inter. 7 heure 15 : le débat économique de Bernard Maris et Dominique Seux. Depuis plus d'un an, les économistes font la preuve de leur incompétence notoire, excepté quelques cas rarissimes, tel Frédéric Lordon (pour ceux qui ne connaissent pas ce brillant chercheur, voir ici et là). Donc, débat entre les deux zigotos francintériens sur le bilan économique de la réunification. Pas d'accord sur la question - pour l'un c'est une réussite, pour l'autre un échec - ils s'écharpent sur les chiffres du chômage à l'Est. Et soudain, Dominique Seux sort, tout de go : "...la rigueur, l'austérité, ce qui est dans les gènes allemands..." !! C'est ça qui est bien avec les pseudo-économistes ! Plus ça va, moins on devrait leur donner la possibilité de s'exprimer... et pourtant, ils ont toujours plus voix au chapitre, pour dire de plus en plus de conneries ! Mais au moins, on sait maintenant que les analyses économiques reposent sur la génétique. C'est rassurant. On comprend pourquoi ils racontent n'importe quoi !

2 novembre 2009

La mort aux deux visages

Les médias ne cessent de ne nous rabattre les oreilles avec la crise (quoi que, ces derniers temps, Hachun et Nain ont tenté de faire diversion) et, depuis la fin du mois d'octobre, de l'anniversaire de la chute du mur de Berlin. Bien. Personne n'évoque ni ne cite le seul ouvrage qu'il faudrait lire et relire, puisque tout est là pour comprendre ce qui se passe : Du communisme au capitalisme - Théorie d'une catastrophe, du philosophe Michel Henry et dont le titre originel refusé par l'éditeur Odile Jacob en 1990 (oui oui, cet ouvrage date de 1990 !!) est La mort aux deux visages.

henry

Voici une présentation de la thèse d'Henry dans ce livre sur le site qui lui est consacré : http://www.michelhenry.com/ducommunisme.htm.
Pour ceux qui aimeraient avoir un aperçu du contenu, il est en partie en ligne sur googlebooks.
Cet ouvrage aurait dû être le livre de chevet de tous ceux qui se prononcent sur la crise... apparemment, ils ne savent même pas ce que c'est qu'un livre... ça aussi Henry en parle, dans La Barbarie. Mais de nos jours, les livres et la philosophie, mon pôv' monsieur...

23 octobre 2009

Le buste de Jacques Vaché

Découverte exceptionnelle annoncée en ouverture de l'exposition "En route mauvaise troupe. Nantes et le surréalisme": Patrice Allain, professeur de littérature à l'Université de Nantes a sorti de l'oubli le buste qu'un sculpteur nantais avait réalisé durant la convalescence de Jacques Vaché rue du Boccage, buste que Breton avait passé une partie de sa vie à cherche, comme en témoigne les deux lettres de Breton à Marie-Louise Vaché, la soeur de Jacques, que Breton contacte au moment de la parution des Lettres de guerre chez K éditeur.

http://www.presseocean.fr/actu/filinfo_detail_-Exclusivite-surrealiste-On-a-retrouve-le-buste-de-Jacques-Vache-_-1123626--BKN_actu.Htm

Sur le site que j'ai consacré à Vaché, plusieurs photos du buste sont présentées dans la rubrique "Le buste de Vaché"... merci à Stéphane Pajot, qui m'a permis de les utiliser !!

http://www.everyoneweb.fr/jackdenantes/

D'ici la fin de l'année, je serai allé à cette exposition de la Médiathèque Jacques Demy... un prochain billet y sera consacré !

http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-La-blbiotheque-de-Nantes-expose-ses-tresors-surrealistes_-1124138_actu.Htm

27 août 2009

Jacques Vaché on the web (bis)

Ouf ! Je viens de terminer le site que j'ai dédié à Jacques Vaché...  je vous en rappelle l'adresse :

http://www.everyoneweb.fr/jackdenantes/

En espérant que vous y découvrirez ce personnage fascinant !
Au passage, je signale la tenue d'une exposition sur Vaché et le surréalisme à la médiathèque de Nantes entre octobre 2009 et février 2010. Plus d'informations :  http://www.revue-placepublique.fr/Sommaires/Articles/page117.html

20 juillet 2009

Quelques raretés d'un certain Gus (2)

Après avoir retrouvé mon dossier Bofa qui s'était égaré sur un disque dur (ben oui, ça arrive !!), voilà une nouvelle série de dessins inédits de Gus Bofa :

Vous_avez_la_langue_bien_charg_


















A gauche, le docteur :
- Vous avez la langue bien chargée mon ami !
Le patient :
- Laquelle, j'en parle dix-sept !!

La dessin original (non colorisé) de la couverture de La Baïonnette du n° du 7 novembre 1918 :

Couverture_la_baionnette

Un des nombreux puzzles réalisés par Bofa :

puzzle

L'esquisse d'un des dessins du Dingo d'Octave Mirbeau :

dingo_crayon_original

Un dessin original inédit accompagnant une édition de Slogans (1940) :

10_slogans_d_occasion

Toutes les illustrations : Copyright Mme Marie-Hélène Grosos

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